« Putain, mais quel connard ! »
J’ai arrêté de compter. Non, pas les connards mais le nombre de fois où j’ai répété cette phrase (enfin, j’ai aussi arrêté de compter les connards, en fait). Alors quand l’utilise-t’on ? Et bien, en général soit pour parler du connard d’une amie, soit des siens.
Mais en fait, qu’est ce qui fait de lui un connard ?
La catégorie 1. « Le classique »
Le classique en mode célibataire :
- « Non mais le mec me ramène chez lui et me rappelle pas, quoi ! »
- « Non mais, je n’ai pas de nouvelles depuis une semaine et le mec m’appelle à minuit pour savoir si il peut passer, quoi »
- « Le mec me drague toute la soirée puis se chope une autre meuf sous mes yeux ! »
- « Le mec me ghoste, genre comme ça, la lâcheté masculine quoi ! »
Réponse automatique : « Putain, mais quel connard ! »
Je vais donc reprendre ces phrases et faire l’avocat du diable, non pas pour vous défendre messieurs, mais pour vous éviter du tracas mesdemoiselles :
- « Non mais le mec me ramène chez lui et me rappelle pas quoi ! » : L’avez-vous rappelez, vous ?
- « Non mais, je n’ai pas de nouvelles depuis une semaine et le mec m’appelle à minuit pour savoir si il peut passer quoi » : Aviez-vous posé des limites ? Aviez-vous été claire sur vos intentions envers lui ? Est-il au courant que vous souhaitez plus qu’un plan cul ? Ou alors pour la jouer « meuf cool » avez-vous intentionnellement omis de préciser les choses ?
- « Le mec me drague puis se chope une autre meuf sous mes yeux ! » : L‘avez-vous rejeté ? OU avez-vous fait votre difficile pour faire la maline ?
- « Le mec me ghoste, genre comme ça, la lâcheté masculine quoi! » Oui bon, la OK. Messieurs, on ne GHOSTE PAS. C’est lâche et cruel.
Le classique en mode couple :
Ceux là, c’est ceux qui ne savent pas gérer les situations de conflits et les ruptures. Qui font du mal par maladresse, inconsciemment ou qui sont trop fier pour s’excuser. Ce sont des gens lâches aussi.
Mais en même temps regarder quelqu’un dans les yeux après 10 ans de relation et lui dire que c’est fini. C’est difficile. Etre celui qui va faire du mal, ce n’est pas non plus un rôle qu’on a envie d’endosser.
Oui, on a le connard facile parfois, je vous l’accorde. Disons que la plupart du temps, on lâche le mot fatidique un peu pour tout et rien.
En général, non, vous n’êtes pas des connards, c’est juste que nous n’avons pas la même vision des choses, nous ne sommes pas sur le même timing, ou ne voulons pas la même chose. Rajoutez là dessus une dose de manque de communication ou un soupçon de lâcheté et BIM : vous êtes connardisé (Non, ce mot n’existe pas mais je fais ce que je veux).
Oh et soit dit en passant les filles : « le connard » qui tombe amoureux de vous et que vous transformez en mec bien : C’EST QUE DANS LES FILMS, bordel.
La catégorie 2. « Les stupides »
Bon ben la, je vous fais pas un dessin: « Ouai, mec je l’ai prise, je l’ai retourné, elle a crié et ça, 5 fois d’affilé » le tout saupoudré d’un rire gras.
Vous voyez de qui je parle ? Et bien la, à part passer pour un mytho et un gros dégueu, il y pas grand chose qui se passe !
Ceux qui pensent que collectionner les meufs et les traiter comme des moins que rien est « stylé » et qu’ils vont passer pour des « beaux gosses » auprès de leur bande de potes, sont juste … stupides.
Il n’y a rien à en tirer.
La Catégorie 3. Le « cas psy ».
Alors là, on est sur du lourd. Celui qui joue avec vos sentiments et vous manipule. Celui qui vous dit que vous êtes la femme de sa vie mais qui le dit aussi aux autres. Celui qui vous place très haut pour vous faire redescendre très bas. Celui qui vous ment sur ses intentions. Celui est dépourvu d’empathie, de compassion ou de sentiments.
Ceux qui ont des problèmes d’ego, et des choses à prouver, sûrement à leurs parents.
Ceux-là, ce sont ceux qui vous font du mal. Ceux qui peuvent vous achever.
Mais ceux-la, sont psychologiquement perturbés. Alors est-ce qu’on peut leur en vouloir ?
Alors que faut-il retenir de tout ça ?
Et bien, ce qu’il faut retenir c’est que face à ce genre de personne ou de situation, il ne faut pas se remettre en question. Il ne faut pas laisser le manque de confiance en soi s’installer.
Il faut en revanche se poser les bonnes questions et prendre du recul pour éviter de traiter la situation avec plus d’affect que nécessaire.
Il faut être honnête avec soi-même, faire preuve de maturité et arrêter de se cacher derrière les « mais quel connard » compatissant de nos amis. Et surtout ne pas généraliser le comportement d’une personne ou une situation.
Ce n’est pas parce que quelqu’un n’agit pas comme vous le souhaitez, que c’est un « connard » ou pire que c’est votre faute …
Après tout, on est tous le connard de quelqu’un d’autre.
2 comments
[…] votre ex vient de faire une apparition furtive mais efficace pour vous empêcher d’avancer. Si, vous savez, l’ex : celui qui dès que vous commencez à l’oublier vient refaire un petit « coucou » furtif, en likant une de vos photos ou vous envoyant « un message par erreur », vous voyez de qui je parle ? (se référer à l’article sur les connards) […]
[…] – Souvent par des centres d’intérêts qui nous unissent (Sailor Moon ou les galères de coeur, une nouvelle fois, suivant l’époque) – De temps en temps (bon d’accord […]