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On en parle du Coronavirus ?

written by Solène 17 mars 2020
coronavirus

Le Coronavirus, c’est un peu comme la cellulite, on sait qu’elle est là, on sait qu’elle nous guette, on sait qu’elle peut nous tomber dessus à tout moment mais on continue de manger de la raclette et de la charcut’ comme si une bonne étoile nous protégeait de ce fléau. Et puis un beau jour, l’hiver se termine, laissant derrière lui cols roulés, pantalons, collants et autres couches divines qui venaient masquer la disgracieuse peau d’orange.

Il faut alors se rendre à l’évidence : la prochaine étape c’est le maillot de bain. En d’autres mots, se retrouver en pleurs sous les néons éblouissants d’une cabine d’essayage, entre les odeurs de pieds des uns et les ‘tu m’en ramènes un en 42 ?’ gueulards de nos voisines à la discrétion habile (Bill).

C’est alors que nos soirées arrosées de vin blanc moelleux « pour aller avec le foie gras », accompagnées de nos regrets défilent dans notre tête telle la bande annonce d’un mauvais film vu et revu.

La bonne nouvelle, c’est que tout d’abord, la cellulite toutes les femmes en ont. Même les plus minces d’entre nous. Et surtout, disons-le clairement : on s’en bat le coquillart.
Cellulite ou pas, petit bidon post tartiflette ou non, on va se gaver de rosé et de saucisses grillées tous l’été ! Autant vous dire qu’il serait préférable d’apprendre à aimer nos corps comme ils sont. On se prendrait moins la tête.

En revanche, contrairement à la cellulite, le truc un peu plus pénible avec le virus en vogue c’est qu’on en meurt. Je ne voudrais pas casser l’ambiance de la soirée (coucou Valeurs Actuelles), mais appelons un chat un chat. Le Coronavirus, donc, tue des gens. Et nous, que faisons-nous ? Nous nous prélassons au soleil dans les parcs parisiens, agglutinés les uns sur les autres dès le premier rayon de soleil, allant ainsi à contre-courant des recommandations officielles. Malin !

D’ailleurs, tout le monde trouve ça normal qu’il fasse 25°C à Paris en mars ? Bon, si vous êtes tous à l’aise avec l’idée, je ne sais pas qui du virus ou de la planète aura notre peau en premier mais on est bien parti… Heureusement on a pu aller voter pour changer tout ça. Oui parce que les bureaux de vote, ce n’est pas comme les bars… c’est plus propre. Évidemment.

Bref tout ça pour dire, qu’à écouter les médecins, il serait quand même bien plus prudent de rester chez soi. Mais là un autre problème se pose.

Parce qu’à Paris « rester chez soi » signifie rester dans un espace relativement restreint. À titre d’exemple, mon appartement n’est pas petit mais depuis le canapé, je peux voir : les toilettes, la chambre, la cuisine, la télé, la salle à manger et les voisins. Je vous laisse tirer vos conclusions, mais les gens polis diront que c’est ‘cosy’.

Et, je ne dis pas qu’à vivre dans si petit il y a de quoi devenir folle, mais Jack Torrance, vivait dans un hôtel immense, et il n’a pas franchement bien fini.
Pour ceux qui n’ont pas la référence, Jack Torrance est le personnage principal du film « The Shining », et – spoiler alert – à la fin, après avoir essayé de tuer toute sa famille, il meurt. Une bonne ambiance, donc.

Trêve de plaisanterie, je m’en sors plutôt bien. Pour travailler, seuls me sont nécessaires un ordinateur et une bonne connexion internet. En revanche, je vous préviens : si je recroise mon voisin de palier au supermarché et que je vois son caddie rempli d’un nombre incalculables de paquets de pâtes, alors qu’il est allergique au gluten, il n’est pas impossible que je fasse les gros titres.

Bref, ne cédons pas à une panique génératrice de chaos, restons solidaires et prenons de simples précautions en restant chez nous. Jack, lui, n’avait pas Netflix, ne l’oublions pas.

Bon confinement à toutes et à tous, et comme dirait ma mère « restez couverts ».  

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